Překlad názvu:
The feminine and the writing. From Nietzsche till Derrida and beyond
Autoři:
Jovanovic, Jasmina ; Francois, Arnaud (vedoucí práce) ; Goddard, Jean-Christophe (oponent) Typ dokumentu: Diplomové práce
Rok:
2013
Jazyk:
fre
Abstrakt: [eng][cze] The feminine and the writing From Nietzsche till Derrida and beyond Abstract By means of the subtitle "From Nietzsche till Derrida and beyond" we allude allusion to the subtitle of Derrida's "The Post Card: From Socrates till Freud and beyond", but at the same time to what is at stake in the numerous "beyond" stated by every approach of a philosophical work. The writing experience itself is of great importance for us in that it is possible to distinguish a "personal dimension" (which we characterise using a neologism as "voicing" (voixante)) and a "professional dimension" (conceptual). Every work is in that sense a specific illustration of an internal singing, of a melody that can be brought in contact with life and not only turned towards life. It is precisely this voicing dimension of life the one who grants the longevity of a work as well as the trait of a method that differs from the one embodied in the written text (Socrates) or issued from an already constructed theoretical corpus (Freud). It is the mystery of the feminine that which draws the line that goes between Derrida, Nietzsche and Socrates: Socrates as the bearer of the feminine voice in his refusal of writing, Derrida as the seed-sower of the masculine voice in his writing. Nietzsche in-between. The sonority of silence in the writing...Le féminin et l'écriture De Nietzsche à Derrida et au-delà Par le sous-titre - De Nietzsche à Derrida et au-delà, nous faisons allusion au sous-titre du livre de Derrida La carte postale : De Socrate à Freud et au-delà, mais également à l'enjeu des nombreux « au-delà » requis par toute approche d'une oeuvre philosophique. L'expérience- même de l'écriture est pour nous importante dans le sens où l'on peut distinguer sa dimension personnelle (que nous qualifions ici, moyennant un néologisme, comme « voixante ») et sa dimension professionnelle (conceptuelle). Chaque oeuvre serait un échantillon spécifique du chant intérieur, d'une mélodie qui peut être portée au contact de la vie et non être seulement tournée vers la vie. Et c'est surtout cette dimension voixante qui permet la longévité d'une oeuvre aussi bien que la notoriété d'une méthode différente de celle qui est incarnée dans le texte écrit (Socrate) ou qui provient d'un corpus théorique déjà formé (Freud). C'est le mystère du féminin qui trace la ligne qui passe entre Derrida, Nietzsche et Socrate : Socrate en tant que porteur de la voix féminine dans son refus de l'écriture, Derrida en tant que semeur de la voix masculine dans son écriture. Nietzche au milieu. La sonorité du silence dans l'expérience d'écrire et le silence dans la sonorité des...
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